Aprés nous avoir cassés les oreilles avec ses chansons célébrant l'iddylle Québec traditionnel ou l'utopique Québec indépendant dans lequel l'amour généralisé serait de mise, Gilles Vigneault vient nous recasser les oreilles en affirmant qu'il faut être inculte pour voter conservateur.
La principale raison; la culture! Pour bonne mesure, il ajoute l'environnement - mais tout le monde le sait que les conservateurs ont vraiment manqué leur coup sur ce sujet.
Non seulement il est paradoxal qu'un indépendantiste se plaigne des coupures de l'aide fédérale à la culture (qui encourage les oeuvres à caractéres Canadien), il ne réalise pas que la culture ne s'encourage et ne vient pas grâce à l'État. La culture émerge plus facilement lorsqu'elle diversifie ses sources de financement dans un marché toujours en expansion qui permet l'exploitation de niches spécifiques. Mon ami Antagoniste l'exprime bien sur son blogue en montrant que l'Alberta - dont le secteur public est un des moins grands financiers de la culture - ce sont les individus, les entreprises et les gens d'affaires qui encouragent la culture.
D'autre part, encourager la culture pour encourager la culture Québécoise, ce n'est pas nécessairement de la culture. Je n'ai personellement aucun probléme à lire des traductions des livres de Alexandre Soljénitsyne, Franz Kafka et Ernest Hemmingway. Je n'ai aucun probléme à aller visiter des expositions de peintres Britanniques ou Sénégalais. Je ne vois pas la différence entre un bon film français et un bon film américain ; ils sont tous deux excellents. Je me fous de l'origine de la culture tant qu'elle est élevante intellectuellement.
Alors arrête de traiter les gens qui votent pour ''le dictateur Harper'' d'incultes.
2 commentaires:
Je suis tout à fait d'accord avec toi! Personnellement, je crois que l'on devrait réduire le financement au monde de la culture. Le gouvernement n'a pas a payé pour la culture parce que le public cible n'est pas assez imposant... les producteurs, entre autres, doivent diversifier leurs sources de financement. La culture ne devrait pas être un service public.
D'ailleurs, pour les Gilles Vigneault de ce monde notre culture se résume strictement à ce qui est purement francophone.
Dans la mentalité de Vigneault et ses amis, le marché de la culture doit émaner de l'offre.
Selon eux, c'est l'artiste (francophone évidemment, les artistes anglophones du Québec ca ne compte pas) qui détermine quelle tendance culturelle prédominera au Québec, il controle l'agenda de la culture. Les consommateurs à donc l'obligation morale d'adapter ses intérêts à ce que l'artiste à juger bon de lui offrir. Comme les Québécois n'achêtent pas cette culture imposée, on vient à la conclusion que le marché du Québec est trop petit pour survivre sans subvention. Solution: Voter pour le parti qui va faire du gouvernement l'imbécile qui va acheter n'importe quel oeuvre de n'importe quel artiste (francophone du Québec, indeed).
Pourtant, le Canadien de Montréal est un facteur culturel de la ville de Montréal et du Québec en entier. C'est une entreprise privé et rentable, qui réussi car elle offre aux consommateurs ce qu'ils veulent: Une équipe ayant comme priorité #1 de gagner.
Si Gilles Vigneault était un club de hockey, ses joueurs viendraient tous du Québec, par soucis de représentativité, il y aurait autant d'ainés dans le club que dans la population. Il déciderait sans doute de concentrer ses effort pour créer de beaux uniforme plutot que de gagner des match. Et comme personne irait voir un tel club de hockey, il faudrait qu'ils payent tout de meme pour par le biais de leur taxes et impôts.
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