mercredi 10 septembre 2008

Bryan: Que se passe-t-il?

J'ai déjà exprimé mes doutes quant à la subite poussée conservatrice observée dans les derniers sondages. Mais je comprends de moins en moins ce qui arrive. Il y a une telle disparité entre les résultats des différents sondages que ça en devient étrange. Aujourd'hui par exemple, nous avons le traditionnel battlegrounds polls de CTV/The Strategic Counsel, qui place les Conservateurs largement en avancent en Ontario, alors que le dernier Decima continue de prédire une bonne avance des troupes de Stéphane Dion dans cette même province! Cela n'aide naturellement en rien notre modèle de projection.

J'ai hâte de voir des sondages plus cohérents entre eux, afin d'avoir une meilleure idée de l'état de la course.

Au fait, si quelqu'un désire avoir les résultats d'une simulation en fonction de pourcentages de vote particulier, vous pouvez nous envoyer une demande par courriel.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonjour Bryan,

J'ai aussi remarqué une grande différence entre les sondages et j'ai l'impression que cette tendance date de la période ou les libéraux s'abstenaient de voter pour ne pas tomber en élection (alors qu'il y avait des rumeurs sérieuses d'élections, les firmes de sondeurs se sont lancé dans la population).

Alors on se trouve avec des maisons de sondages qui pour la même population et sensiblement la même période ont des conclusions très différentes, au dela des marges d'erreurs.

On trouve la même tendance aux USA lors de leur présidentiel. (www.pollster.com).

Quand on se rapelle de nos autres élections fédérales dans le passé, les différentes firmes donnaient des résultats qui différaient de moins que la marge d'erreur.

Alors pourquoi pedant que la science des sondages continu son évolution on se retrouve avec des résultats de plus en plus flou?

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Il y a plusieurs raisons mais je vais en citer 2 qui sont peut-etre plus particuliere que les autres dans la situation actuelle.

1. Le biais de firme: De plus en plus de firmes tentent leur chance dans le marché des sondages électoraux. Évidemment, les dirigeants de plusieurs de celles-ci ont une préférence politique. Les employés chargé de faire l'entrevu avec les électeurs aussi. C'est seuls faits peuvent influencer la réponse des répondants, à la suite de signaux conscient ou inconscient donné lors de l'entrevu et lors de la prépartion du sondage. Présentement aux états-unis, nous pouvons voir que certaines firmes donnent majoritairement un score plus favorable aux démocrates par rapport à la moyenne des sondage et d'autres donne constament un avantages aux républicains. Ces firmes ont donc une "préférence", elle peut être volontaire ou non, ce qui mêne à mon deuxième point.


2. L'échantillonage en Amérique du Nord 2.0:

De plus en plus de sondeurs flirtent avec l'entrevu par internet. Cette technique, même avec un échantillonage selon l'age le sexe et le revenu à tendance en Amérique du Nord de favoriser les parti de centre gauche. De l'autre coté, comme de plus en plus de ménage ne possede qu'un cellulaire (et n'ont pas de ligne résidentielle), les sondeurs qui sont resté aux entrevu par ligne téléphonique arrivent à des résultats qui, toujours dans le contexte nord-américain, favorisent les partis de centre-droit. (les jeunes couples urbains ne possédants pas de ligne résidentielle n'étant pas sondé).

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Bravo pour l'initiative de faire compétition avec DemocraticSpace, vous connaissant toi et Vincent je crois que si vous démélez les bons des mauvais sondages vous allez pouvoir arriver à de meilleures prédiction.