mardi 9 septembre 2008

Vincent Geloso : Dukkakis & Dion?

J'adore la politique, même si j'ai quitté pour me concentrer sur une carrière plus indépendante. J'adore donc toujours analyser les images politiques et je continue de lire extensivement sur la politique (nationale, provinciale et internationale). Je suis d'ailleurs en train de relire Political Campaign Communication : Principles & Practices de Judith Trent qui se concentre sur les élections aux États-Unis.

Il est très intéressant de voir comment la présentation d'un candidat influence la manière dont on perçoit le message mais dans des manières qu'il est rare et difficile à comprendre. On peut penser à Dick Armey - un universitaire Américain - qui annonce sa campagne devant une université ... alors qu'il vente et qu'on entend difficilement ce qu'il dit renforcant l'image de l'économiste universitaire incompréhensible. Même chose pour John McCain qui s'est récemment tenu devant un fond de scéne vert qui a permis Stephen Colbert du Colbert Report de se payer sa tête en invitant les électeurs à faire des montages comiques.

Mais on peut penser aussi à Michael Dukkakis qui avait l'air d'un clown en 1988

Ou bien on peut penser à Mitt Romney en 2007...



Ou bien à Stéphane Dion en 2008... alors qu'on tente de lui donner l'air d'un amateur de plein air donc digne de diriger le Canada.


Quelqu'un dites à Dion d'être ce qu'il est, un intellectuel. Essayer de paraître autre chose que ce qu'on est en campagne, ca ne marche presque jamais demandez à Stephen Harper en 2004.

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