Cette semaine, mon journal (je le dis fiérement) The National Post publie un article concernant une étude de l'Université Wilfrid Laurier sur la composition du vote vert ainsi que sa nature. Selon l'étude, les électeurs verts sont ceux - parmi tous les électeurs canadiens - qui sont les plus nombreux à détester les principaux partis.
Néanmoins, l'article ne met pas assez à l'emphase sur le fait que les électeurs verts sont soit originaires de toutes les tendances politiques idéologiques, mais plus important encore c'est que ce sont souvent des électeurs qui seraient restés chez eux. Les verts eux-mêmes se vantent de faire sortir des gens qui n'auraient pas voté si ils n'avaient pas été sur le bulletin de vote.
Le parti vert, malgré que les pundits et les geeks (comme moi) de la politique sont bien conscients des positions du parti, n'est pas connu idéologiquement de ses électeurs. Ce qui expliquerait le commentaire dans The National Post mais aussi leur grande volatilité électorale comme le soulignait l'article (60% des électeurs verts en 2006 votaient pour un autre parti l'élection précédente alors que les verts n'ont progressé que de 0.2% (de 4.3% à 4.5%) entre les deux élections.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire