Ceci est un petit scénario imaginé par moi-même, à prendre ou à laisser...
Mardi 14 octobre 2008, fin de la soirée, les résultats de la CB sont presque finaux, Radio-Canada a annoncé depuis environ 1h la nouvelle: le prochain gouvernement sera Conservateur et minoritaire. Très minoritaire en fait car la CB n'a finalement pas vu de balayage conservateur. Ainsi, le PCC perd quelques plumes par rapport à 2006 et se retrouvent avec 115 députés, donc seulement 5 du Québec, province où le parti a vécu une hécatombe. Le PLC de Dion fait finalement assez bonne figure avec 104 députés. Le NPD réalise un de ses meilleurs résultat à vie avec 35 députés, tandis que le Bloc obtient une majorité écrasante de 54 députés. Un indépendant vient compléter le tableau.
Harper reste PM, tandis que Dion reste chef du PLC. Il y a bien sûr quelques petites tentatives de putch d'Ignatieff ou Rae, mais comme aucun n'est certain de gagner, Dion reste en place. Duceppe n'a plus du tout envie de quitter, il est bien en place, tandis que Layton est confortablement installé à la tête des New Democrats. Pas de coalition NPD-PLC car cela ne donnerait pas une majorité.
Avançons de quelques semaines: le nouveau cabinet conservateur est formé et Stephen harper dépose son premeir discours du trône. Mais celui-ci n'est aps adopté car aucun parti ne vote pour lui, à part le PCC bien sûr. Layton ne va pas commencer à soutenir Harper et sa droite, tandis que Dion a appris la leçon et joue la vraie opposition. De plus, Dion sent bien qu'il a manqué le pouvoir de peu, en raison d'un début de campagne horrible et des attaques conservatrices. Quant au bloc, il s'oppose comme d'habitude, d'autant plus que Harper ne propose rien pour le Québec. La Gouverneure générale a donc le choix: dissoudre le parlement et déclencher des élections ou... demander à Dion de former le gouvernement! Ce dernier accepte et a le soutient du NPD, pas une coalition formelle avec des ministres npd, mais un soutient au parlement. Le Bloc préfère cela de toutes manières vu que le PLC est davantage progressiste. En plus, on sen va en élections au Québec et avoir Dion PM du Canada ne eut qu'aider le mouvement souverainiste.
Voilà, cette histoire pourrait s'intituler: comment Stéphane Dion devint Premier ministre sans gagner l'élection.
Mardi 14 octobre 2008, fin de la soirée, les résultats de la CB sont presque finaux, Radio-Canada a annoncé depuis environ 1h la nouvelle: le prochain gouvernement sera Conservateur et minoritaire. Très minoritaire en fait car la CB n'a finalement pas vu de balayage conservateur. Ainsi, le PCC perd quelques plumes par rapport à 2006 et se retrouvent avec 115 députés, donc seulement 5 du Québec, province où le parti a vécu une hécatombe. Le PLC de Dion fait finalement assez bonne figure avec 104 députés. Le NPD réalise un de ses meilleurs résultat à vie avec 35 députés, tandis que le Bloc obtient une majorité écrasante de 54 députés. Un indépendant vient compléter le tableau.
Harper reste PM, tandis que Dion reste chef du PLC. Il y a bien sûr quelques petites tentatives de putch d'Ignatieff ou Rae, mais comme aucun n'est certain de gagner, Dion reste en place. Duceppe n'a plus du tout envie de quitter, il est bien en place, tandis que Layton est confortablement installé à la tête des New Democrats. Pas de coalition NPD-PLC car cela ne donnerait pas une majorité.
Avançons de quelques semaines: le nouveau cabinet conservateur est formé et Stephen harper dépose son premeir discours du trône. Mais celui-ci n'est aps adopté car aucun parti ne vote pour lui, à part le PCC bien sûr. Layton ne va pas commencer à soutenir Harper et sa droite, tandis que Dion a appris la leçon et joue la vraie opposition. De plus, Dion sent bien qu'il a manqué le pouvoir de peu, en raison d'un début de campagne horrible et des attaques conservatrices. Quant au bloc, il s'oppose comme d'habitude, d'autant plus que Harper ne propose rien pour le Québec. La Gouverneure générale a donc le choix: dissoudre le parlement et déclencher des élections ou... demander à Dion de former le gouvernement! Ce dernier accepte et a le soutient du NPD, pas une coalition formelle avec des ministres npd, mais un soutient au parlement. Le Bloc préfère cela de toutes manières vu que le PLC est davantage progressiste. En plus, on sen va en élections au Québec et avoir Dion PM du Canada ne eut qu'aider le mouvement souverainiste.
Voilà, cette histoire pourrait s'intituler: comment Stéphane Dion devint Premier ministre sans gagner l'élection.
1 commentaire:
Ce serait effectivement un scénario probable car en sortant d'une élection où tous se sentiraient fort, pas grand monde voudraient être celui qui a sauvé le gouvernement Harper. Je crois que Harper essayerait d'en donner assez au Québec pour que Duceppe vote pour.
Ceci dit, je crois que Dion doit gagner, sinon il quittera. Le fait qu'il obtienne un nombre de députés plus élevé que prévu n'est pas car il a surpris et en a volé à Harper mais car Harper a mené une mauvaise campagne. La meilleure option pour Dion serait de démissionner s'il perd, de parler à Rae et Ignatieff, essayer de leur faire adopter le plan vert et ainsi p-ê revenir au pouvoir comme un ministre de l'environnement avec des pouvoirs élargis pour mettre en oeuvre son plan. Dion est un gars de dossiers, pas un chef.
Duceppe sait bien qu'il est toujours sauvé par la cloche, sa campagne n'a pas eu a être bonne, il ne fait que dénoncer. Il quittera aussi. Personnellement, je ne suis pas un fan de ses positions mais il a perdu toute crédibilité dans mon esprit quand il est allé se lancer dans la campagne provinciale sans vérifier ses appuis pour se désister 24 hres plus tard. Ça c'est du stuff de junior, depuis ce temps là, quand il parle, je ne l'écoute même plus, il ne fait que gagner du temps.
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