mardi 7 octobre 2008

Électeurs Québécois

Je ne veux pas faire de jugement ici, mais les électeurs Québécois sont vraiment volatiles à tous les niveaux. En 2007, ils votent à 31% pour Mario alors que le parti stagnait à 12% quelques mois plus tôt à peine. En 2006, ils votent pour les conservateurs à 25% qui avaient commencés leur campagne à 5%. Même chose en 2004, le Bloc est dans les bas 30% et ils risquent de manger une dégêlée des libéraux de Martin et finalement, le Bloc obtient 49%. Les conservateurs ont commencé cette campagne à 30% et plus et ils sont à 18% maintenant alors que les libéraux sont à 27% pendant qu'ils étaient en bas de 20% depuis des mois.

Des changements radicaux en quelques semaines ou mois. Je sais vraiment pas comment expliquer une telle difficulté, mais ca devient dur à suivre.

7 commentaires:

Le Rapport Minoritaire a dit…

Au contraire, c'est très facile : la culture politique du Québecois moyen est à peu près nul, il n'a aucune conviction ferme et se laisse convaincre par des bagatelles et de la poudre aux yeux, par les chansons nationalistes et les promesses en l'air.

Julie a dit…

et j'ajouterais qu'il est tellement peu renseigné qu'il est la cible parfaite des campagnes de peur et de démagogie! Le Québécois moyen se fait manipuler et non seulement il ne se rend pas compte, mais il en est fier!

Anonyme a dit…

Évidemment, ça pourrait être plutôt tout simplement qu'à ces différents moments, il y a eu des événements quand même importants qui font en sorte que les Québécois - qui se cherchent toujours leur voie - sont tentés par une option ou une autre.
C'est en fait un comportement très rationnel et qui, en prime, cadre avec la théorie démocratique: on récompense et puni les politiciens en fonction de leurs comportements... on ne fait pas juste voter toujours de la même façon comme, disons, les Albertains.

Mathieu

Anonyme a dit…

C'est certain qu'on est une province qui se cherche encore, parce qu'on continue de lutter pour préserver notre culture, d'où toute la révolte contre les coupures dans la culture dernièrement, mais aussi c'est justement parce qu'on se renseigne mieux que le reste du Canada que l'on change toujours d'avis. Si nous ne serions pas renseignés, pourquoi changerions nous tous d'avis soudainement? Ça n'est pas une population idéologiquement éparpillée qui vote à peu près égal dans tous les partis, mais bien une population entière qui a à peu près les même valeurs un peu partout. C'est pourquoi, en écoutant les dernières décisions des partis politiques, on décide ce qui nous ferait le mieux, autant un gouvernement majoritaire conservateur au début, autant maintenant c'est redevenu le bloc. Et après tout, y'a que les fous qui changent pas d'idée!

Vincent Geloso a dit…

Bernard t'as jamais l'air d'avoir changé d'idée. C'est pas les arts qui révoltent les Québécois, maintenant c,est l'économie qui les fait réagir et la campagne du Bloc qui fait croire que Harper brime le Québec et qu'il est un ami de Bush. Les artistes, c'est juste un spin négatif de plus!

Anonyme a dit…

Sur quoi tu te bases pour dire ça, Vincent?

Mathieu

Vincent Geloso a dit…

Mathieu : La question des arts n'a pas soulevé la passion des Québécois, j'ai lu autant de commentaires négatifs que positifs dans le courrier des lecteurs à La Presse, au JdM et au Soleil. L'appui qu'ils ont est relativement poli, un peu comme quand tu regardes une game de hockey dans ton sofa avec ta bière tout seul et tu dis «Ouais, go, oups j'ai oublié de faire mon lavage».

Par contre, au crédit des artistes et de leurs sympathisants plus actifs, ils ont lancé une campagne de pubs vraiment efficaces qui fait un spin négatif qui s'accumule à l'économie (qui est le sujet principal selon les sondages) et la faiblesse perçue des conservateurs sur la question. Ajoute les comparaisons à George Bush qui fait paraître Georges Bush comme un Harper-lite et le spin contre les conservateurs est très négatif.